As I imagine that, what with the US elections, this will be a strange week, I am here posting a few short and not un-strange poems. Two were drafted in English and “L’histoire de ma vie” in French. But you have here the three versions: English followed by le français y el español.
Of elections and plastics, killings, barbers and bills
Should I teach the use of fork,
Parents no longer willing?
Barbers introduce to scissors?
Clippers cut right to the billing.
Oh write I would of larger things –
Of elections, plastics, killings!
But instead in rhyme my hours are spent,
Returning nary a shilling.
The story of my life
Written after reading a few pages of a history of mid-twentieth century France, accompanied by an excellent blanquette de veau, but with my sneakers and socks completely wet as a result of heavy rains.

I emerged at a bad time
And took plenty of wrong turns,
But always with enough to buy a meal,
And in my bag a good book or two.
So now, at 70, I’m more than wet,
And wiser than is best,
But once again, I can say,
Au moins, j’ai bien mangé.
[At least I’ve eaten well.]
So I’m thinking just of you
France is the land of Descartes;
Elevators think before they start.
They’re rather smaller also too;
So I’m thinking just of you.
Français
Des élections, des plastiques, des tueries, des coiffeurs et les librairies
Devrais-je apprendre aux quelques jeunes comment la fourchette est tenue ?
(Les parents ne semblent plus s’en préoccuper ?)
Devrais-je expliquer à quelques coiffeurs ce que c’était les ciseaux ?
(Les tondeuses laissent du temps pour fumer.)
Oh, j’écrirais sur des choses plus importantes –
Des élections, des plastiques, des tueries…
Mais au lieu de tout cela, je passe mon temps à rimer,
Et à lécher les librairies.
L’histoire de ma vie
Ecrite après une lecture de quelques pages d’une histoire de la France au milieu du vingtième siècle, accompagnée d’une excellente blanquette de veau, mais tout cela avec les baskets et les chaussettes complètement mouillés par une tempête de pluie plutôt soutenue.
J’étais sorti à un mauvais moment,
Et j’ai pris un mauvais chemin,
Mais avec de quoi payer un repas,
Et dans mon sac un bon bouquin.
Je suis ainsi plus que trempé,
Et plus sage qu’il n’est souhaitable,
Mais encore une fois, je peut te le dire,
Au moins, j’ai bien mangé.
Quand les portes se ferment, je pense à tu
La France étant le pays de Descartes,
avant de monter, les ascenseurs pensent.
Ils peuvent aussi être minuscules.
Quand les portes se ferment, je pense à tu.
Español
De elecciones, plásticos, asesinatos, peluqueros y peniques
¿Debería presentarle unas tijeras a un joven peluquero?
(A la factura los cortapelos llegan más rápido.)
¿Debo enseñar a los niños a usar un tenedor?
(Los padres ya no tienen tiempo.)
Oh, escribe que me gustaría de cosas más grandes…
De elecciones, de plásticos, de asesinatos.
Mis horas las paso rimando débilmente
sin ganarse el amor o un penique.
Historia de mi vida
Escrito después de leer algunas páginas de una historia de Francia de mediados del siglo XX, acompañada de una excelente blanquette de veau, pero todo ello con las zapatillas y los calcetines completamente mojados por un aguacero sostenido.
En un momento malo salí,
Y un camino erróneo tomé,
Pero para comer tuve más que suficiente
Y también un libro interesante.
Así que estoy más que mojado,
Y más sabio de lo que debería ser,
Pero de nuevo, puedo al menos decir:
¡qué buena es la comida!
Al cerrar las puertas, pienso en ti
Francia siendo la tierra de Descartes,
antes de subir, los ascensores piensan.
También pueden ser pequeñitos…
Al cerrar las puertas, pienso en ti.
— Poem(s) and artwork by William Eaton.
