English followed by une version en français y una versión en español.
For a more sober discussion of the photography and artworks on exhibit in Montaigbakhtinian, see Regarding the photographs (text in English, français y español).
Recent discoveries in the fields of art and photography
It seems I can never forget the potato-chip inspector I saw on the Johnny Carson Show many decades ago. Her job every day was to survey thousands or millions of potato chips as they proceeded along a factory conveyor belt leading from the ovens to the bags. After a while (not surprisingly!) she began to see things in some of the chips. Celebrities, animals, fruits. And, along with the defective chips, she removed some of the evocative ones, creating a museum of such chips.
Following in her large footsteps, one of my jobs, in retirement (let’s call it?), has become to see things in the sidewalks and clouds and on the walls in Paris and further afield. And rather than removing these artworks, I document them.
Many of these photographs have already appeared on Montaigbakhtinian; I am here offering a few more. This inspired by one of the most stupendous of my finds: the mud painting shown to the right. It was found, on 26 August 2025, under one of the porticos of L’Odéon–Théâtre de l’Europe, opposite le Jardin du Luxembourg.
As I wrote my sister-in-law in Belgium, I can only think that this, and the other mud paintings pictured at left and at the top of this post, are all that remains of the work of some great prehistoric artist. And we see here that he, or she, was portraying now-extinct animals as well as himself or herself. The image above right would seem of an animal from the pig (or Sus) family, and the other animal (at the top) . . . Some kind of multipede suffering from a bad back? I assume the more anxious mud painting, at left, is a self-portrait.
I will not be surprised to learn that in the wake of this Montaigbakhtinian posting, the French government has closed L’Odéon–Théâtre de l’Europe to the public for the foreseeable future, so as not to risk any further degradation of this extraordinary ancient artwork. As I wrote Frédé (my sister-in-law), « Il est presque incroyable qu’elle soit passée inaperçue et ait duré aussi longtemps, dans un état aussi bon, dans un endroit aussi visible. » (It is almost incredible that the work has gone unnoticed and has lasted such a very long time, and in such good condition, and in such a well-frequented place.)
I also present here another art work, found just a few days earlier. We cannot say for sure what is being depicted in this case, but the artist would seem to have been from the Canis family (and thus naturally gifted at drip painting). When I forwarded my photograph to Frédé, it was as shown at right, and I announced that I had given it the title Der Kuss (The Kiss, Le Baiser), in homage not to Pollock but to Klimt.
Frédé, however, found this a little distasteful, and proposed instead that the artist had been portraying a single human being « filiforme et fort – et déterminé – à la fois ! » (Slender, strong—and determined—all at the same time!)
Chacun à sa boue ? (Or, Beauty is in the eye of the beholder?)
Français
Nouvelles découvertes dans les domaines de l’art et de la photographie
Il semble que je n’oublierai jamais l’inspectrice de chips que j’ai vue dans le Johnny Carson Show (USA) il y a plusieurs décennies. Son travail consistait à inspecter chaque jour des milliers, voire des millions de chips qui défilaient sur le tapis roulant d’une usine, depuis les fours jusqu’aux sachets. Au bout d’un certain temps, elle a commencé à voir des choses dans certaines chips (ce qui n’est pas surprenant). Des célébrités, des animaux, des fruits. Et, en plus des chips défectueuses, elle a retiré certaines de celles qui étaient évocatrices, créant ainsi un musée de ces chips.
Suivant ses traces, l’une de mes occupations, depuis que je suis à la retraite (disons?), est de voir des choses dans les trottoirs, les nuages et sur les murs à Paris et au-delà. Et plutôt que de retirer ces œuvres d’art, je les documente.
Beaucoup de ces photographies ont déjà été publiées sur Montaigbakhtinian ; j’en propose ici quelques-unes supplémentaires. Elles sont inspirées par l’une de mes découvertes les plus stupéfiantes : la peinture dans la boue que vous voyez à droite. Je l’ai trouvée le 26 août 2025, sous l’un des portiques de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, en face du Jardin du Luxembourg.
Comme je l’ai écrit à ma belle-sœur en Belgique, je ne peux m’empêcher de penser que cette peinture, ainsi que les peintures à la boue moins frappantes présentées à gauche et tout en haut de cet article, sont tout ce qui reste de l’œuvre d’un grand artiste préhistorique. Et nous voyons ici qu’il ou elle représentait des animaux aujourd’hui disparus ainsi que lui-même ou elle-même. L’image ci-dessus à droite semble représenter un animal de la famille des porcs (ou Sus), et l’autre animal (tout en haut)… Une sorte de mille-pattes souffrant de maux de dos? J’imagine que la peinture, plus inquiétante, à gauche est un autoportrait.
Je ne serais pas surpris d’apprendre qu’à la suite de cette publication de Montaigbakhtinian, le gouvernement français a fermé L’Odéon-Théâtre de l’Europe au public pour une durée indéterminée, afin de ne pas risquer une nouvelle dégradation de cette extraordinaire œuvre d’art antique. Comme je l’ai écrit à Frédé (ma belle-sœur), « Il est presque incroyable qu’elle soit passée inaperçue et ait duré aussi longtemps, dans un état aussi bon, dans un endroit aussi visible. »
Je présente également ici une autre œuvre d’art, trouvée quelques jours plus tôt. On ne peut pas dire avec certitude ce qui est représenté dans ce cas, mais l’artiste semble avoir été de la famille Canis (et donc naturellement doué pour la peinture au goutte-à-goutte). Lorsque j’ai transmis ma photo à Frédé, elle était orienté comme à droite, et j’ai annoncé que je lui avais donné le titre Der Kuss (The Kiss, Le Baiser), en hommage pas à Jackson Pollock mais à Klimt.
Frédé, cependant, a trouvé cela un peu déplaisant et a proposé à la place que l’artiste avait représenté un seul être humain « filiforme et fort – et déterminé – à la fois ! »
Chacun à sa boue ?
Español
Últimos hallazgos en el campo del arte y la fotografía
Parece que nunca podré olvidar a la inspectora de patatas fritas que vi en el programa de Johnny Carson (EE.UU) hace muchas décadas. Su trabajo consistía en examinar cada día miles o millones de patatas fritas a medida que avanzaban por la cinta transportadora de una fábrica, desde los hornos hasta las bolsas. Al cabo de un tiempo, empezó a ver cosas en algunas de las patatas fritas (¡como era de esperar!). Famosos, animales, frutas. Y, junto con las patatas defectuosas, retiraba algunas de las más evocadoras, creando un museo de dichas patatas.
Siguiendo sus grandes pasos, una de mis tareas, ahora que estoy jubilado (¿más o menos?), es ver cosas en las aceras, las nubes y las paredes de París y más allá. Y, en lugar de retirar estas obras de arte, las documento.
Muchas de estas fotografías ya han aparecido en Montaigbakhtinian; aquí ofrezco algunas más. Esto me inspiró uno de mis hallazgos más estupendos: la pintura de barro que se muestra a la derecha. Fue encontrada el 26 de agosto de 2025, bajo uno de los pórticos del Odéon-Théâtre de l’Europe, frente al Jardín de Luxemburgo.
Como le escribí a mi cuñada en Bélgica, solo puedo pensar que esta y las otras pinturas de barro que se muestran a la izquierda y al principio de esta publicación son todo lo que queda de la obra de algún gran artista prehistórico. Y vemos aquí que él, o ella, retrataba animales ahora extintos, así como a sí mismo o sí misma. La imagen de arriba a la derecha parece ser de un animal de la familia de los cerdos (o Sus), y el otro animal (mucho más arriba)… ¿Algún tipo de milpiés que sufre de dolor de espalda? Supongo que la pintura de barro más inquietante, a la izquierda, es un autorretrato.
No me sorprendería que, a raíz de esta publicación de Montaigbakhtinian, el Gobierno francés haya cerrado al público L’Odéon-Théâtre de l’Europe en un futuro previsible, para no arriesgarse a que se siga degradando esta extraordinaria obra de arte antigua. Como le escribí a Frédé (mi cuñada): « Il est presque incroyable qu’elle soit passée inaperçue et ait duré aussi longtemps, dans un état aussi bon, dans un endroit aussi visible ». (Es casi increíble que la obra haya pasado desapercibida y haya durado tanto tiempo, en tan buen estado y en un lugar tan frecuentado).
También presento aquí otra obra de arte, encontrada solo unos días antes. No podemos decir con certeza qué se representa en este caso, pero el artista parece haber sido de la familia Canis (y, por lo tanto, dotado naturalmente para la pintura por goteo). Cuando le envié mi fotografía a Frédé, era como se muestra a la derecha, y anuncié que le había dado el título de Der Kuss (The Kiss, Le Baiser), en homenaje no a Jackson Pollock, sino a Klimt.
Sin embargo, a Frédé le pareció un poco de mal gusto y propuso que el artista había retratado a un solo ser humano « filiforme et fort – et déterminé – à la fois ! » (Delgado, fuerte y decidido, ¡todo al mismo tiempo!)
Chacun à sa boue ? (¿O es que la belleza está en los ojos del que mira?)
