{The English version, though chronologically the first and perhaps freer of a foreigner’s faults, here follows the French, which benefits from a greater distance from original impulses. La version anglaise, bien que chronologiquement la première et peut-être plus libre des fautes d’un étranger, suit ici la version française, qui semble avoir bénéficiée de sa plus grande distance par rapport aux impulsions originelles.}
En allant à un enterrement
Perdus, nous avons redoublé nos pas
Et, par conséquence, nous sommes retrouvés
Au milieu de toutes sortes de choses bien connues
Ne sachant toujours pas où nous étions
Et sans moyen d’arriver ou de s’échapper
Et avec chaque redoublement
Nous creusions encore la route.
Et nous avons ri et nous avons crié – « Nous voilà! »
« Si nous y sommes, c’est le paradis ! »
Nos voix faisant écho parmi des murs pas justes
Des murs plus hauts et de plus en plus décorés
Avec nos pauvres « comment ? » et nos pauvres « pourquoi ? »
Jusqu’à éteindre nos forces, éteindre notre génie
Là où nous nous sommes arrêtés,
Là où les nuits sont longues
On our way to a funeral
Lost we retraced our steps
And so we found ourselves
Among so many familiar things
Though we still didn’t know where we were
And could not see ways forward or out
And with each of our retracings
We dug the channel deeper
And we laughed and we yelled—“We’re here!”
“And if we’re here, this must be paradise!”
Our voices echoing from walls malapropos
Walls growing higher and increasingly decorated
With increasingly humble requests for direction
Until all our force, all our ingenuity was gone
And we came to a halt
Here, where the nights are long
Poem(s) and drawings by William Eaton
For more on William Eaton see his Authors Guild site.
Très beau poème, on y sent toute la nostalgie qui oppresse le narrateur, et jolis dessins qui l’accompagnent! 😉 J’aime beaucoup.
Jolie nouvelle !