Not poetry! (Brief dialogue.) English followed by français y español. Avec des remerciements à Fernand Braudel, L’Identité de la France, pour la statistique utilisée à la fin de chaque morceau.
Once upon a future time
The heat, the fires, the violent storms so frightened and disconcerted the people, they asked their leaders what could be done to get back to the climate they’d enjoyed before?
“Well,” the leaders said, “that can’t be done. There’s no going back. Things can get worse, or they can remain in their present, unpleasant state.”
“So how do we stop things from getting worse!”
“For that you just have to change, more or less completely, how you live, what you value and what you scorn.”
“How do we do that?”
“Well, for example, after some long period of financial collapse and violence, famine, desperate robbery, hunting whatever might be eaten, the humans remaining might be content with an isolated plot where they could grow their own food, and perhaps—before they fell exhausted to sleep—they might glance up at the stars, no longer obscured by a lot of electric light.”
“You mean we would no longer have—”
“Think of it this way: around the time of the birth of Jesus, some fertile areas supported about 15 people per kilometer squared.”
Français
Il était une fois un temps futur
La chaleur, les incendies, les violentes tempêtes effrayaient et déconcertaient tellement les gens qu’ils demandèrent à leurs leaders ce qu’ils pouvaient faire pour retrouver le climat dont ils jouissaient auparavant ?
“Eh bien”, ont répondu les leaders, “cela ne peut pas être fait. Il n’y a pas de retour en arrière possible. Les choses peuvent empirer ou rester dans leur état actuel, désagréable.”
“Mais comment les empêcher d’empirer !”
“Pour cela, il suffit de changer, plus ou moins complètement, la façon dont vous vivez, ce que vous valorisez et ce que vous méprisez.”
“Comment le faire ?”
“Eh bien, par exemple, après une longue période d’effondrement financier et de violence, de famine, de vols désespérés, de chasse à tout ce qui peut être mangé, les humains restants pourraient se contenter d’une parcelle isolée où ils pourraient cultiver leur propre nourriture, et peut-être – avant de s’endormir épuisés – ils pourraient lever les yeux vers les étoiles, qui ne seraient plus obscurcies par beaucoup de lumière électrique.”
“Vous voulez dire que nous n’aurions plus…”
“Voyez les choses ainsi : à l’époque de la naissance de Jésus, certaines zones fertiles faisaient vivre environ 15 personnes par kilomètre carré.”
Español
Como ya no estoy trabajando con mi consejero mexicano, es posible que haya más errores que antes en los textos en español publicados aquí. ¡Cualquier corrección o sugerencia de los lectores hispanohablantes será bienvenida!
Érase una vez en el futuro
El calor, los incendios, las violentas tormentas atemorizaban e incomodaban tanto a la población que preguntaron a sus líderes ¿qué se podía hacer para volver al clima que habían disfrutado antes?
“Bueno”, dijeron los líderes, “eso no se puede hacer. No hay vuelta atrás. Las cosas pueden empeorar, o pueden permanecer en su actual y desagradable estado”.
“¡Pero cómo evitamos que empeoren!”
“Para eso sólo hay que cambiar, más o menos completamente, la forma en que viven, lo que valoran y lo que desprecian”.
“¿Cómo hacemos eso?”
“Bueno, por ejemplo, después de un largo período de colapso financiero y violencia, hambruna, robos desesperados, caza de todo lo que se pueda comer, los humanos que queden podrían contentarse con una parcela aislada en la que puedan cultivar su propia comida, y tal vez -antes de caer exhaustos para dormir- podrían echar un vistazo a las estrellas, ya no oscurecidas por un montón de luz eléctrica.”
“Quieren decir que ya no tendríamos… ”
“Consideren esto: en la época del nacimiento de Jesús, algunas zonas fértiles soportaban unas 15 personas por kilómetro cuadrado”.
— Text(s) and drawing by William Eaton.
Cela est triste mais l’homme est devenu tellement insensible au futur.
Très triste. Je suis d’accord.
Ne rien faire ne résoudra pas le problème, nous devons chercher le pourquoi et alors la solution commencera par la racine.
Je suis tombé sur un article sur le Net qui avait une bonne liste d’actions. Les 6 premières (traduites d’anglais): (1) Planter des arbres. (2) Créer des habitudes de transport plus durables. (3) Réduire votre facture de chauffage. (4) Se séparer du charbon et encourager les autres à faire de même. (5) Mangez moins de viande de bœuf. (6) Éduquer les filles dans le monde entier (car ce sont les femmes qui prennent tant de décisions relatives au mode de vie familial qui ont une incidence sur le climat). MAIS, je pense qu’il va falloir que le système capitaliste s’écroule d’abord et probablement en raison des désastres environnementaux. Tant que la force et la valeur dominantes seront l’augmentation du rendement du capital… La planète est en danger !
Très pertinent. Nous cultivons nos légumes et nos aromates et quelques poules pour les oeufs, et coqs pour la viande. Nous n’avons cependant pas de cheptel. Mais il est vrai que si chaque humain pouvait cultiver sa propre nourriture, ce serait génial. Nous mangerions ce que nous produirions à la sueur de notre front.
On va voir si, ou quand, nous re-arrivons à cette état de fait. Evidemment, ça nous laisserait moins de temps pour le Net ou les écrits.
Hummmmmm
Et nous nous dirigeons bientôt vers une planète de 8 milliards d’humains!!! Comment imaginer améliorer cette vie future ??!! …
Une belle utopie, n’est-ce pas? C’est hallucinant.
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Totalement d’accord avec vous. Tellement triste, je trouve.