And you thought qu’une machine hacía los códigos secretos

Ce poème est dédié à la belle Mme Pontes, une jeune banquière parisienne, qui l’a inspiré. Un jour, elle m’envoyait des codes secrets sur mon téléphone pour que je les saisisse sur mon ordinateur portable, et je pensais comment nous négligeons à quel point cela doit être difficile : être soit la personne, soit le robot – quelque part dans le cyberespace – qui doit trouver tous ces codes !

French followed by a version in English y una versión en español.

Tu penses, je pense, à moi trop rarement

Tu penses, je pense, à moi trop rarement.

La technologie t’achète et tu t’y perdes rapidement.

Tous les codes secrets envahissent tes écrans,

Et le nom de diffuseur ne t’intéresse pas vraiment.

Néanmoins, mais oui, ici, petit, me voici.

Je mélange, juste pour toi, les 9 avec les 6.

À cinq 7 d’affilée, j’ajoute un petit 8 ;

Entre trois ou quatre 1, un zéro, comme par magie !

Tu penses, ne penses jamais, comme je suis étourdi,

Comme contre les voleurs, je bosse jour et nuit.

Comme des codes par milliards, je les invente et expédie.

Et le nombre de mes nombres, toujours, il multiplie !

Oui, c’est ce prodige solitaire qui cache tes affaires.

Tu recopies tous mes codes ; et c’est moi le robot ?

English

And you, too, thought a machine did the work

Ah - well - William Eaton, 2021

You think, I think, of me much too rarely.

Technology buys you, yet seems to be free.

Codes on your phones keep appearing securely.

The generator-disseminator, of interest? Hardly.

But no, yes, I’m here, 24/7.

Now mixing two 9’s with a 3, an 11.

Now three 8’s in a row and then again 7.

Or – look! – with a zero, four 4’s I leaven.

You think, never think, because it ain’t easy.

Thieves ever hungry, for your money keep reaching.

So codes by the billions I’m devising, releasing.

And the number of numbers – it keeps on increasing!

Your spending depends on this lonely 1 prodigy

Creating codes that you enter, dutifully, speedily.

Español

Y tú también pensaba que una máquina hacía los códigos

Piensas, pienso, en mí demasiado poco.

La tecnología te compra y te pierdes en ella.

Los códigos secretos invaden tus pantallas;

el nombre del divulgador te interesa nunca.

Sin embargo, estoy aquí todo el tiempo,

mezclo, para ti, un 9 con tres 8’s.

Y luego un 7 seguido de siete 1’s,

o -¡mira! – con un cero, cuatro 4’s leudar puedo.

Piensas, nunca pienses, porque no es fácil.

Ladrones hambrientos, dinero buscando.

Así que los códigos, códigos invento.

Y el número de números – ¡sigue aumentando!

Tu gasto depende de este solitario prodigio.

Si mis códigos los copias, ¿el robot soy yo?


— Poem(s) and drawing by William Eaton.

2 comments

    • Are you referring to the title: “And you thought qu’une machine hacía los códigos secretos”? I have been using trilingual titles as a way of signalling to readers of English, French and Spanish that there will be text for all of them. Do you think this tactic is, rather, globally off-putting? Best, Bill

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